Rue des Tonneliers, rue de la Mairie, rue du Moulin…
Les plus anciennes maisons à colombages datent d’après l’incendie qui a ravagé le village en 1815. Elles portent presque toutes l’année de leur construction gravée dans l’un de leur poteau cornier.
4 rue des Tonneliers
Cette ferme du 19ème siècle construite pour René Lorentz, possède un charme romantique avec son balcon de bois protégé par une avancée de toiture, soutenue par un pignon en bois découpé très travaillé. Ce procédé qui permet de faire des économies de matériaux a un effet très décoratif. Aloïse Lorentz (1858-1910), horloger et facteur d’orgues, a bâti la chapelle sur ses fonds propres. Un incendie qui a ravagé le quartier en 1928 s’est arrêté à cette chapelle. Des traces de calcination sont encore visibles aujourd’hui sur l’extérieur de la porte. La tradition locale attribue à cet édifice la fin miraculeuse du sinistre. Le chœur de la chapelle est orné de deux vitraux de 1897 réalisés par les frères Ott de Strasbourg.
La ferme et la chapelle ne se visitent pas.
Place du Général de Gaulle
Le village ayant été incendié en 1815 lors de la retraite de Napoléon, la plupart des édifices ont été reconstruits après cette date. Ainsi l’église Saint-Georges date de 1818. Le seul élément d’origine (1781) est l’encadrement de l’horloge. Le Christ en croix qui orne le côté de l’église a été offert par les paroissiens en 1815. La nef a été agrandie en 1935.
Rue du Chemin de Fer (en face du restaurant La Carpe)
Cette croix de chemin à niche (Bildstoeckel) date de 1755. Primitivement installée à l’angle de la rue du Chemin de fer et de la rue du cimetière, elle fut transférée à côté de l’église. Suite aux réaménagements des espaces extérieurs de la mairie et de l’église, elle retrouve son quartier en 1991.
54 rue du Canal
Construite en 1890 pour Théophile Lienhardt, maire de 1900 à 1902 et propriétaire d’une briqueterie qui exploitait la couche d’argile du sol de la commune. Joséphine est le prénom de son épouse.
La maison rompt avec l’architecture traditionnelle du village. C’est une grande bâtisse au plan complexe qui lui donne un certain charme avec ses avancées de toiture, sa tourelle et sa flèche.
Rue du Canal
Creusé entre 1838 et 1853 par l’ingénieur Charles Etienne Colignon, le canal de la Marne au Rhin est le plus court chemin entre le Bassin parisien et le Bassin rhénan. Il franchit quatre lignes de partage des eaux, huit voies d’eau navigables et les Vosges grâce à l’ascenseur à bateaux de Saint-Louis-Arzviller. 156 écluses s’y succèdent sur une longueur de 415 km, de Strasbourg à Vitry-le-François. Il est aujourd’hui dédié à la navigation de tourisme.
Rue du Canal
Avec la création d’emplois liés au chemin de fer et aux briqueteries au début du 20ème siècle, une classe ouvrière se développe en marge du village. Une des premières extensions se fait vers l’est, le long de la rue du Canal. Les maisons ouvrières en béton contrastent avec les constructions de tradition rurale du village.