Le dispositif Vitaboucle vous propose des circuits prédéfinis pour pratiquer une activité physique urbaine (course ou marche). Ces circuits vous permettront d’emprunter des zones calmes, agréables et vertes comme les cours d’eau et les parcs naturels.
Ce dispositif a été conçu par la Ville et l’Eurométrople de Strasbourg pour faciliter à toutes et à tous la pratique d’une activité physique gratuite, en plein air et quand vous le souhaitez.
Initialement situées dans la ville de Strasbourg, ces boucles s’étendent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire de l’Eurométropole.
Accédez à tous les circuits Vitaboucle.
Ce parcours ludique à destination des 7-12 ans vous embarque au cœur de l’histoire de notre commune. Pour jouer, il vous suffit de télécharger le livret ci-dessous. Réalisable en toute autonomie au gré de vos balades, ce parcours vous rendra attentif aux petits détails historiques disséminés dans les rues du centre de la commune.
Votre enfant a 7 ou 8 ans et veut commencer à se rendre tout seul à l’école ? Est-il vraiment prêt pour le “grand saut“ ? La décision n’est pas facile et nécessite avant toute chose de bien connaître et comprendre les spécificités et la psychologie de votre enfant.
Avant l’âge de 10 ans un enfant peut difficilement se débrouiller seul dans la circulation. A cause de sa petite taille, il ne peut pas voir au-dessus des voitures en stationnement et il est aussi caché à la vue des automobilistes. En plus il a une vision des choses radicalement différente de celle des adultes. Son champ visuel correspond à moins de la moitié de celui d’un adulte (70° au lieu de 180° pour un adulte). Il confond taille et éloignement : une petite voiture lui semblera plus éloignée qu’un gros camion. Il ne voit que par contraste : il met environ 4 secondes pour distinguer si une voiture roule ou est arrêtée. De la même manière un enfant n’entend pas de la même manière que nous. Il ne peut pas déterminer avec précision la provenance d’un son. Il ne réagit qu’à un seul bruit à la fois (appel d’un camarade) et occulte tous les autres signaux sonores (bruit d’un moteur). L’enfant ne sait pas penser et réagir à plusieurs choses à la fois. Il est difficile pour lui d’observer en même temps le passage pour piétons, le “petit bonhomme vert“, les voitures… Pour lui jouer, bouger, être à l’heure à l’école ou à la maison, rejoindre ses parents de l’autre côté de la rue est plus important que d’observer la circulation. Plus grave encore, un enfant ne craint pas la mort. Pour lui la mort est comme un jeu. Il joue souvent à être mort, puis se relève et est nouveau vivant. Il pense que rien ne peut lui arriver surtout si ses parents ou des adultes sont près de lui.
Les personnes proches et les objets familiers de l’enfant tels que ses parents, ses frères et sœurs, les amis de la famille, ses camarades, ses copains, sa maison et son environnement donnant sur sa rue, ses lieux de jeu, son école et ses environs, etc., sont affectivement appropriés par l’enfant. Tous ces éléments semblent lui appartenir et, de ce fait, lui inspirent une confiance aveugle et un sentiment de sécurité très fort supprimant chez lui toute méfiance et tout comportement prudent. La raison de cette confiance démesurée découle également du fait que l’enfant n’a jamais enregistré dans sa mémoire d’évènement malheureux liés à ces éléments et qui pourraient annuler ce sentiment de sécurité ou briser en lui cette confiance. C’est pourquoi il extrapole cette sécurité à toute la rue autour de sa maison ou de son école. C’est ce qu’on appelle le “syndrome du nid“.
Aussi sur le trajet habituel de l’école, les adultes doivent apprendre aux enfants à bien repérer les points difficiles du parcours ainsi que la signalisation à respecter. Il faut apprendre à l’enfant à rester continuellement attentif et éviter un enregistrement mécanique du parcours dans sa mémoire afin d’écarter tout comportement automatique et donc dangereux. Pour favoriser cette prise de conscience chez l’enfant rien de mieux que l’exercice suivant : l’adulte doit se laisser conduire par l’enfant sur le chemin de l’école. L’enfant devient alors acteur de son déplacement et se prend progressivement en charge plutôt que de s’appuyer exclusivement sur l’adulte.
Dans l’esprit de la plupart des gens, le passage pour piétons est assimilé à un passage “protégé“ qui serait censé protéger le piéton contre les autres usagers de la route. L’utilisation abusive de ce terme de passage “protégé“ par les adultes induit une notion erronée chez l’enfant.
En effet, celui-ci s’imagine trop souvent que le passage pour piétons lui garantit une sécurité totale et qu’on peut y traverser la rue sans risque. C’est un lieu presque magique où il ne peut rien arriver quand on est dessus. En fait, l’expérience de la réalité manque à l’enfant et son impulsivité lui fait méconnaître les risques qu’il provoque et auxquels il s’expose lui-même. Il ne comprend pas que la priorité, soi-disant réservée aux piétons sur ces passages, est toute relative et exige de sa part autant de prudence que partout ailleurs.
En conclusion, chaque enfant devient autonome à son rythme. Mais jusqu’à 7-8 ans, son appréciation des dangers est insuffisante. C’est seulement à cet âge-là qu’il commence à en prendre conscience. Avant cet âge, il est déconseillé de laisser les enfants aller seuls à l’école.
On peut dire d’un enfant qu’il est complètement autonome à partir de 10-11 ans. Néanmoins, la question de l’âge ne règle pas tout : la nature du trajet à parcourir (court ou long, à pied, en bus à vélo) et l’environnement (ville ou campagne), l’autonomie et la maturité de l’enfant sont autant de facteurs à prendre en compte pour autoriser ou non votre enfant à faire le “grand saut“.